Comme prévu, le projet du « plan loup » 2024-2029, en consultation jusqu’au 7 décembre 2023, est structuré autour de quatre axes :

  • Connaissance de l’espèce et statut juridique ;
  • Prévention et gestion des attaques ;
  • Importance de l’élevage et du pastoralisme ;
  • Gouvernance et communication.

« L’évolution démographique positive » de la population lupine conduit l’État à s’interroger sur une modification du statut de protection de l’espèce au niveau international et au niveau de l’Union européenne. « Afin que la question soit posée sur des bases scientifiques objectives, ce plan intégrera une étude exhaustive des conditions d’une telle modification ainsi que les conséquences sur le dispositif juridique et opérationnel en vigueur en France », précise-t-il.

Des tirs de défense plus efficaces

L’ambition du nouveau plan est d’accélérer la réponse de l’État sur les territoires d’arrivée du loup, et de simplifier l’accompagnement des éleveurs pour rendre plus efficace les tirs de défense pour les troupeaux qui subissent des attaques. Dans ce cadre, le projet d’arrêté fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets est lui aussi en consultation jusqu’au 7 décembre 2023.