Chaque troisième jeudi de novembre, ils débarquent sur nos tables et en boutique, accompagnés d’idées préconçues. Non, tous les beaujolais nouveaux n’ont pas le « goût de banane » auquel ils ont longtemps été associés ! Non, il ne s’agit pas d’une appellation ! Et oui, ils peuvent se boire après le mois de novembre ! Quelque 700 vignerons des AOC Beaujolais et Beaujolais villages produisent les vins nouveaux – pour un peu moins d’un tiers du volume total de ces appellations. On en parle au pluriel : il n’y a pas « un » mais « des beaujolais nouveaux ».

Même s’ils sont tous issus du cépage gamay, leurs profils variés résultent du savoir-faire de chaque vigneron et de la diversité des sols du beaujolais – qui est assez remarquable pour être classé Géoparc mondial par l’Unesco. Il existe même des beaujolais nouveaux rosés, dont la part est minime (4 %).

Des accords pour toutes les saisons

Sans avoir la charpente nécessaire à un long vieillissement, ces vins primeurs sont de plus en plus plébiscités pour une consommation « quatre saisons » : frais et fruités par nature, ils peuvent être servis en apéritifs lors des fêtes de fin d’année et s’accordent bien aux barbecues d’été.

En attendant, ils apportent un air de fête en pleine grisaille de novembre. Un site web répertorie des idées de sortie partout en France : Les ambassadeurs du Beaujolais — Les rendez-vous Beaujolais (1).

(1) https://rendez-vous.beaujolais.com.