Si ce coléoptère est bien reconnaissable à l’âge adulte avec ses élytres jaunes rayés de noir, sa larve orangé-rouge, souvent cachée sous les feuilles qu’elle dévore allègrement, est moins bien identifiée. En préventif, attaquez-vous à l’adulte dont la femelle pond environ 3 000 œufs sur une saison. Prélevez-le manuellement et détruisez-le de suite.

Pratiquez la rotation des cultures pour perturber le cycle du ravageur. Par leur odeur, certaines plantes éloigneraient les doryphores : lin, menthe, ail ou ciboulette. Sacrifiez quelques plants d’aubergines, très appréciés du coléoptère, qui le piégeront. Veillez aussi à bien nettoyer le jardin avant l’hiver en ramassant toutes les fanes. Favorisez la présence de prédateurs : punaise soldat, oiseaux insectivores, en particulier la mésange.

En curatif : ayez recours aux insecticides à base de spinosad utilisables en agriculture biologique d’avril à septembre, ou aux traitements par nématodes à pulvériser de mai à juillet.