L’amélanchier illumine le printemps en avril-mai par sa profusion de grappes de fleurs blanches en forme d’étoile. En juin-juillet, mûrissent de petits fruits ronds, violacés, sucrés et juteux. Ils se dégustent frais et cuits en confiture. Leur saveur rappelle celle de la myrtille. Puis son feuillage caduc enflamme l’automne par sa tonalité rouge orangée. L’hiver, il est apprécié pour sa résistance au froid.

Cet arbuste ne dépasse guère 3 à 4 m et peut trouver sa place dans tous les jardins en isolé ou en association dans une haie champêtre. Il résiste à la sécheresse, s’adapte à tous types de sol drainé et tolère autant le soleil que la mi-ombre.

Trois espèces sont couramment proposées : l’amélanchier du Canada (A. canadensis), l’amélanchier de Lamarck (A. lamarckii) et l’amélanchier à feuilles ovales (A. ovalis). Sylvie Ligny