Le collectif qui a lancé cette mobilisation, « Bassines Non Merci », rassemble 35 organisations différentes. Pour marquer la création de la Zad, ils ont construit une tour de guet sur laquelle se relaieront les membres du collectif pour alerter de l’arrivée des géomètres et des pelleteuses sur l’un des sites destinés à recevoir une réserve, le début des travaux étant prévu à l’automne.
Un campement CRS
Le collectif a aussi mis en place un « campement de résistance et de surveillance » (CRS), baptisé Mauz’zad, qui se veut aussi un lieu de réflexion sur « l’agriculture de demain ». Ces projets « confortent un modèle d’agriculture dont on ne veut plus », a indiqué à l’AFP le député européen Benoît Biteau (EELV), agriculteur bio en Charente-Maritime.