Fumio Kishida, le chef de la diplomatie nippone, et Cecilia Malmström, la commissaire européenne au Commerce, se sont entretenus hier par téléphone à ce propos, a expliqué ce 21 décembre 2016 à l’AFP un porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères.

Avancer au plus vite

Ils ont convenu qu’il était vain de penser s’entendre d’ici à la fin de l’année comme cela était espéré. Ils ont confirmé une volonté commune de reprendre les discussions dès janvier pour avancer au plus vite alors que se profilent plusieurs importantes échéances électorales en Europe l’année prochaine.

 

« Il est nécessaire de conclure les grandes lignes des négociations avant ces scrutins et je voudrais que l’on reprenne les pourparlers au plus vite le mois prochain pour s’entendre sur un accord de principe », a répondu Cécilia Malmström à son interlocuteur, a rapporté le porte-parole du ministère.

Deux difficultés

Les négociations butent avant tout sur deux points : l’agriculture, les Européens considérant le Japon comme un marché particulièrement intéressant, très demandeur de produits de qualité, et le secteur automobile, que le Japon aimerait voir aussi libéralisé que possible dans l’UE.

 

« Les choses sont plus compliquées que ce que l’on pensait », avait souligné au début de la semaine une source proche de la Commission européenne. « Nous devons faire mutuellement des efforts en concentrant les discussions sur les problèmes », a de son côté insisté Fumio Kishida.