La patiente concernée, dans la province côtière du Jiangsu (est de la Chine), a été hospitalisée au début de janvier, explique le Centre de protection sanitaire à Hong Kong, indiquant avoir été prévenu par la Commission chinoise de la santé et du planning familial.
Sortie de l’hôpital
La Chinoise, qui est finalement sortie de l’hôpital le 22 janvier, « avait été en contact avec de la volaille » avant sa maladie, et aucun de ses proches « n’a montré de symptômes durant la période de surveillance médicale », précise l’autorité hongkongaise dans un communiqué diffusé tard mercredi.
Selon la même source, il s’agit du tout premier cas répertorié dans le monde d’un malade atteint du H7N4, un virus identifié comme étant d’« origine aviaire ». La souche H7N9 de la grippe aviaire reste la plus répandue chez l’homme, chez qui elle peut provoquer de graves problèmes respiratoires.
Elle est particulièrement préoccupante car elle ne tue pas les poulets infectés, qui ne développent pas non plus de symptômes, favorisant la propagation du virus et compliquant sa détection avant son contact avec l’homme.
1 560 cas de H7N9
La Chine a rapporté plus de 1 560 de cas d’infection au H7N9 depuis l’apparition du virus chez l’homme en mars 2013, et environ 40 % des patients contaminés en sont morts, selon des statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« En raison d’un phénomène saisonnier, la prévalence des virus de grippe aviaire est plus élevée durant l’hiver. Les voyageurs se rendant en Chine continentale ou dans d’autres zones affectées doivent éviter les marchés de volailles vivantes ou les exploitations agricoles », insiste l’autorité hongkongaise.
La Commission nationale chinoise de la santé et du planning familial ne semble pas avoir communiqué publiquement sur le cas de H7N4, et était injoignable jeudi en raison d’un jour férié, à la veille du nouvel an lunaire.