Des milliers d’auditeurs écoutent RPS FM chaque jour, sur l’une ou l’autre de ces trois fréquences : 96.3, 106, 106.8 MHz. « Entre 7 000 et 10 000 », estime Guillaume Rabouan, 25 ans, l’unique salarié de cette radio associative créée en 1982.
À Parçay-les-Pins (Maine-et-Loire) où elle est installée, la station dispose de deux studios. L’un sert aux enregistrements, l’autre aux directs. « Grâce à nos trois émetteurs, nous couvrons le nord des Deux-Sèvres et de la Vienne, le sud de la Sarthe, quasiment 100 % du Maine-et-Loire, et à l’est, les gens nous captent jusque dans le centre-ville de Tours. »
Radio Parcay Stéréo (RPS), dont les ressources financières sont en grande partie liées à son activité de sonorisation d’événements locaux, offre une programmation musicale forte. Avec en particulier, chaque matin de 7 h à 8 h, une heure d’accordéon. Mais aussi la diffusion de nouveautés musicales, un classement RPS des hits, etc.
Pour autant, Guillaume Rabouan et la quinzaine de bénévoles qui font vivre ce média ne s’arrêtent pas là. Trois fois par jour, le journaliste propose un flash (dix minutes) d’actualités locales. Très écouté ! Au-delà, l’équipe réalise plusieurs émissions hebdomadaires. Notamment « Penser jardin », diffusée le samedi. Et « Penser local », construite en partenariat avec dix radios associatives des Pays de la Loire, ou encore « On en parle ensemble ». Dans ce rendez-vous, « nous donnons la parole aux acteurs du territoire. Dernièrement, un groupe d’agriculteurs, qui porte un projet de méthanisation, parlait au micro », glisse Michel Boutreux. À 61 ans, cet intervieweur hors pair est l’un des plus anciens bénévoles de la radio. Il est également l’actuel président de l’association qui la gère.
Projets plein la tête
Professionnelle, qualitative, RPS FM aborde son 40e anniversaire avec des projets plein la tête. Après la création d’un site internet, « parce qu’aujourd’hui, on écoute autrement la radio », la refonte du logo, du slogan et des jingles, le média réfléchit à déménager et recruter un second salarié. « Nous venons également de lancer un appel à bénévoles pour de nouvelles émissions. » Anne Mabire