Les punaises de lit sont un véritable fléau car une fois qu’elles ont élu domicile dans un hébergement, elles sont difficiles à déloger. Ce qui peut avoir un impact économique non négligeable pour les propriétaires de gîtes et de maisons d’hôtes. Installer des pieds de lit avec piège mécanique ou encore des housses de matelas spécial nuisibles sont deux moyens de prévenir l’invasion. Gîtes de France a négocié des partenariats à tarifs préférentiels avec des sociétés, BugSafe pour les pieds et Sanisom pour les housses. Une autre précaution peut être prise comme demander aux vacanciers lorsqu’ils arrivent de ne pas poser leurs bagages sur les lits.
Détection et traitement
Mais ces efforts de prévention ne suffisent pas toujours et les punaises de lit peuvent s’installer. Au début de l’infestation, elles sont souvent peu nombreuses et bien cachées. Il est donc très difficile de les débusquer. Les premières traces sont visibles après six à huit semaines. « Si un client dit au propriétaire qu’il a été piqué, il doit apporter la preuve médicale », avance Solange Escure, directrice de la Fédération nationale des Gîtes de France. Lorsque des punaises sont effectivement repérées, il faut faire intervenir une société agréée pour réaliser un traitement.
Dans ce cas, l’hébergement doit être fermé durant la durée du traitement, soit deux ou trois semaines. Si les punaises ne sont pas visibles, il faut alors solliciter une société agréée de détection, les frais étant à la charge du propriétaire. Durant cette opération, l’habitation doit être inoccupée. « Tant qu’on n’a pas fait cette détection, la question du relogement du client ne se pose pas », insiste Solange Lescure. S’il n’y a pas de présence avérée, il faut remettre le certificat de détection au client, et s’il veut partir, c’est son choix. En revanche, si la présence des punaises est confirmée, le remboursement du séjour peut être envisagé.