Accueillir un stagiaire, c’est lui permettre de découvrir le monde professionnel et lui donner la possibilité d’acquérir de l’expérience. Les stages sont intégrés dans le cursus de formation.

Une convention de stage lie les parties. Elle est signée par l’étudiant, le maître de stage et l’établissement scolaire. Elle précise les modalités du stage, le cursus suivi par l’étudiant, les dates ainsi que les horaires, le lieu où il est réalisé, les missions et le montant de la gratification.

Si le stage dure moins de deux mois, l’attribution d’une gratification revient à l’appréciation de l’entreprise. En outre, la rémunération devient obligatoire lorsque la présence du stagiaire est supérieure à deux mois, soit 44 jours, ou 308 heures travaillées.

Pour son calcul, le nombre d’heures de présence effective du stagiaire doit être multiplié par un taux horaire, correspondant à 15 % du plafond de la Sécurité sociale, soit 3,75 € par heure pour 2018. Un simulateur de calcul est disponible sur le site internet www.service-public.fr.

L’employeur peut soit verser chaque mois la rémunération au réel correspondant au nombre d’heures travaillées, soit lisser le montant mensuel sur la totalité de la durée du stage.

La rémunération d’un stagiaire est exonérée de charges sociales lorsqu’elle ne dépasse pas le montant minimum. Lorsqu’elle est supérieure au minimum légal, elle est soumise aux cotisations et contributions sociales sur la fraction excédentaire (différence entre le montant réellement versé et la franchise de cotisations).

Suzie Terrier