, Agreste constate que « jusqu’à la fin de juillet, les volumes récoltés se sont avérés en net retrait sur un an et par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes, conséquence des intempéries de juin sur le développement des plants. En juillet, les conditions climatiques plus favorables ont permis aux récoltes de continuer leur progression, malgré le déficit de pluviométrie sur toute la France. »
Retard de production
Le manque d’offre jusqu’en juillet a permis aux cours de se maintenir au-dessus de l’an dernier. Puis la chaleur est revenue en août, favorisant le développement et la maturation des melons. « Le retard du pic de production dans plusieurs régions s’est traduit par une amplification de l’offre nationale à partir de la deuxième quinzaine d’août. En dépit d’une demande très présente […], le cours s’est tassé et le produit a été déclaré en crise conjoncturelle […] en semaine 34 ».
En septembre, la récolte a été « un peu plus abondante que celle de 2015. Cette situation a pesé sur un raffermissement immédiat des cours. Le melon a été à nouveau déclaré en crise conjoncturelle en semaine 36. Mais l’offre […] ayant par la suite commencé à se raréfier dans un contexte de demande bien présente, les prix se sont raffermis par rapport au mois précédent tout en restant 9 % en dessous de la moyenne quinquennale et 19 % en dessous des cours de septembre 2015. »