En début d’année, le marché est équilibré pour les salades d’hiver, mais le confinement réduit les débouchés. Marchés de plein vent, cantines et restaurants ferment, l’export se complique. Les cours se maintiennent malgré tout, sans toutefois compenser, et le chiffre d’affaires recule en laitue comme en chicorée.
La production d’endive diminue. Mais sa présentation, souvent préemballée, rassure les consommateurs durant la crise sanitaire. Avec une forte hausse des cours, le chiffre d’affaires progresse.
Hausse de la demande en carotte et en poireau
Il grimpe aussi pour le chou-fleur, grâce à l’envolée des prix en mars et avril qui compense largement les pertes aux champs.
La carotte et le poireau bénéficient d’une hausse de la demande et des prix durant le confinement, ce qui permet au chiffre d’affaires de s’établir au-dessus de la moyenne sur cinq ans.
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La production de courgette diminue, mais le chiffre d’affaires progresse avec des cours soutenus.
En concombre, les rendements compensent le léger recul des surfaces. Élevés durant le confinement, les prix fléchissent en juillet, puis se redressent, et le chiffre d’affaires augmente.
La production de tomage recule. La hausse de la consommation à domicile ne suffit pas à compenser la perte de débouchés dans la restauration hors foyer. Des stocks s’accumulent. Élevés jusqu’en avril, les cours chutent après. Plusieurs crises ont lieu cet été avant une reprise en automne.