Le confinement désorganise le marché de la fraise, qui entre en crise fin mars. Puis, les circuits de vente s’adaptent, en même temps qu’un élan de solidarité pousse les consommateurs à préférer les produits français. Les cours remontent alors et le chiffre d’affaires progresse.
Récoltes en baisse
En cerise, les pertes dues aux aléas climatiques et à la drosophile réduisent la récolte. Les cours, élevés en mai, fléchissent avant de se redresser en juillet, et progressent par rapport à la moyenne sur cinq ans.
Grâce à de bons rendements, la production de melon augmente, malgré un léger recul des surfaces. Les cours démarrent à un niveau bas, du fait du climat maussade et de la concurrence espagnole. Ils se redressent en août, sans atteindre la moyenne sur l’ensemble de la campagne.
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La production d’abricot est particulièrement faible. Les cours, élevés une grande partie de la saison, ne compensent pas les pertes liées aux intempéries.
La baisse de récolte est moindre pour la pêche et la nectarine, qui bénéficient de prix en hausse.
Les surfaces et la production de poire augmentent. Les variétés d’été se vendent bien. Pour celles d’automne et d’hiver, les cours démarrent dans la moyenne.
La récolte de pomme est la plus faible depuis sept ans. Malgré le recul de l’export vers les pays tiers, dû à des stocks importants dans l’hémisphère Sud, les prix sont au-dessus de la moyenne.