Les coopératives saluent entre autres « la proposition de l’Union européenne de maintenir en 2020 un système d’aide communautaire basé sur l’organisation de producteurs et leurs programmes opérationnels », rapporte Felcoop, la Fédération française de la coopération fruitière, légumière et horticole, dans un communiqué diffusé ce 11 février 2020. Cependant, « elles estiment que le futur régime envisagé dans la nouvelle Pac doit être amélioré ».

Inciter plutôt qu’imposer

Les sept pays concernés, qui représentent 70 % de la production européenne de fruits et légumes, ont proposé des modifications. Elles s’inquiètent en effet de « la marge de subsidiarité excessive du nouveau cadre réglementaire dans les plans stratégiques nationaux » et de la proposition de la Commission de « fixer le seuil minimum obligatoire pour les actions environnementales à un pourcentage trop élevé de 20 % ».

 

« Nous pensons que les OP (organisations de producteurs) de fruits et légumes représentent déjà un exemple positif de durabilité et l’idée principale devrait être l’introduction d’un véritable système d’incitation, en élargissant et en simplifiant le champ des actions pouvant être financées, en introduisant un « système de bonus », tout en reconnaissant l’impact léger ou positif de cette activité agricole sur l’environnement et le changement climatique », jugent les coopératives.

 

Elles espèrent par ailleurs porter l’aide communautaire à 5 % de la production commercialisée non seulement pour les AOP/OP transnationales, mais aussi pour les OP qui atteignent des objectifs de concentration commerciale élevés. Selon des études récentes de la Commission, parmi les 1 659 organisations de producteurs reconnues en Europe, seules quelques-unes ont une taille suffisante pour atteindre les marchés.