L’industriel vendéen avait lancé l’opération « Venez vérifier » sur le surimi en invitant trois consommateurs tirés au sort sur son site, cinq blogueurs et deux journalistes à venir « vérifier » le procédé de fabrication, de la pêche au colin en Alaska jusqu’à son usine en Vendée, deux années de suite.
Sept journées de visite
L’opération menée cette année est plus classique. Les consommateurs devront s’inscrire auprès de l’office de tourisme de Pouzauges, où Fleury Michon a son siège, pour participer à une des sept journées de visite de ses usines de jambon et de plats cuisinés. La visite passera aussi par la cuisine d’essai du groupe, où sont élaborées les recettes, et par une exploitation agricole de maraîchage.
Juste après le scandale des lasagnes à la viande de cheval et alors que le marché du surimi reculait de 5 %, cette opération de transparence avait valu au groupe des ventes en hausse de 12 % en 2014 et de 9 % en 2015. « Les pires fantasmes circulent » sur l’agroalimentaire, explique David Gabous, le directeur du marketing de Fleury Michon. Si on ne fait pas visiter nos usines, il n’y a aucune raison que cette image change. »