Le prix des engrais a subi une nouvelle augmentation cette semaine dans le sillage des marchés internationaux. L’offre estivale est en effet épuisée chez de nombreux exportateurs du Moyen-Orient et les fabricants chinois doivent désormais composer avec une volonté politique de l’empire du Milieu de contrôler leur marché intérieur.
Il est toutefois à noter que le gouvernement américain discute actuellement avec l’industrie locale de durcir les taxes et aides liées à l’utilisation d’ammonitrate d’origine russe et de Trinidad-et-Tobago. Si des mesures venaient à être prises, plus d’un million de tonnes d’ammonitrate pourraient ainsi être redirigées vers les marchés de l’Europe et de l’Amérique latine.
Du côté macroéconomique, les indicateurs restent haussiers. Le pétrole et le gaz ont notamment grimpé à leur plus haut niveau depuis plus de deux ans et demi, augmentant ainsi les coûts de fabrication et de transport des engrais. La parité euro/dollar a en outre chuté à son plus bas niveau depuis novembre dernier, ce qui augmente mécaniquement le prix des engrais achetés à l’international.