De nombreuses parcelles de méteils sont infestées par du mouron blanc cette année. La plante est comestible, mais elle a limité le développement d’autres espèces. C’est le cas à la ferme expérimentale des Bordes dans l’Indre. La prairie semée sous couvert a été concurrencée et devra probablement être ressemée.
Le mouron blanc est le signe de sols riches en azote et d’une minéralisation importante à l’automne. « À l’avenir, l’ajout de 7 à 10 kg de ray-grass italien (plante agressive) au semis, permet de rétablir l’équilibre entre espèces afin de limiter l’impact du mouron », souligne Stéphane Martignac, de la chambre d’agriculture de la Corrèze.