Ce sont des statistiques à aborder avec une extrême prudence. Le 18 janvier 2023, le ministère de l’Agriculture recensait 277 foyers en élevage d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) depuis le début de la saison 2022-2023 le 1er août 2022, contre 270 neuf jours plus tôt, le 9 janvier. C’est une progression bien plus lente que les plus de 40 nouveaux cas hebdomadaires enregistrés en moyenne en décembre 2022.

Dans son bulletin hebdomadaire publié le 17 janvier 2023, la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA) fait état d'une « baisse de l’incidence chez les volailles dans les Pays de la Loire ». Selon les données du ministère, les cinq départements de cette Région (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée) concentrent 67 % des foyers en élevage français. En y ajoutant le département des Deux-Sèvres, on atteint 80 % du total des foyers dans l’Hexagone.

« Incidence stable » dans l’avifaune

En parallèle de cette apparente accalmie dans le compartiment domestique, les contaminations chez les oiseaux sauvages se poursuivent. Depuis le 1er août 2022, 182 cas ont été détectés en France, avec « une incidence stable » sur les quatre dernières semaines, précise la Plateforme ESA. « La France compte parmi les trois pays déclarant le plus de cas dans l’avifaune libre, avec le Royaume-Uni et les Pays-Bas », précise-t-elle.