En moyenne, parmi les membres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), un vétérinaire (ou paraprofessionnel vétérinaire) est employé pour 2611 UGB, soit 55 tonnes de biomasse animale. L’Europe bénéficie du meilleur ratio : un professionnel est théoriquement responsable de 612 UGB. A contrario, le continent africain est le plus pénalisé avec un vétérinaire pour 3 530 UGB.

Chiffrer les effectifs nécessaires

La recommandation de l’observatoire est de renforcer les services vétérinaires, considérés comme des biens publics, au niveau national dans les États membres. À l'échelle de l'OMSA, il est conseillé d'établir un « système de référence indicatif des effectifs nécessaires ». Un recensement plus précis du personnel affecté aux différentes catégories d'animaux (de compagnie ou de rente) est également suggéré.

Ce rapport annuel permet de contrôler l’application des normes sanitaires internationales. Des données tangibles et comparables sont étudiées : le nombre de professionnels de santé animale, le nombre d’UGB, la biomasse animale, ainsi que les différents services vétérinaires disponibles.