Vendredi 21 octobre 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 342 euros (+ 3,25 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de décembre et à 342,25 euros (+ 3 euros) sur l’échéance de mars.

La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 334,25 euros (+ 2 euros) sur l’échéance de novembre et à 333,25 euros (+ 1,75 euro) sur celle de mars.

À la Bourse de Chicago, les cours ont peu évolué le 21 octobre, le marché restant suspendu à l'évolution des négociations sur le bassin de la mer Noire.

"Le blé trouve toujours du soutien dans un contexte de déficit hydrique sévère sur les cultures d’automne. Le déficit hydrique entraîne des difficultés de logistique avec une navigation difficile sur le Mississippi compte tenu des basses eaux", détaille Agritel.

En maïs, "la pression récolte et une météo favorable limite le potentiel de hausse", écrit Sitagri. Il cédait un peu de terrain

Avancée des stades végétatifs

Ce lundi 24 octobre. Vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait ainsi 3,50 euros, à 338,50 euros, sur l'échéance de décembre et 3,25 euros, à 339 euros, sur celle de mars.

De son côté, la tonne de maïs perdait 1,50 euro, à 332,75 euros, sur l'échéance de novembre et 2 euros, à 331 euros, sur mars.

La météo demeure très clémente en France, avec des températures largement supérieures à la moyenne de saison, ce qui conduit à une avancée des stades végétatifs à la veille de l’hiver.

Selon FranceAgriMer les semis de blé tendre sont réalisés à hauteur de 46  % au 17 octobre, en avance de 10 points par rapport à l’an passé à date. Les semis d’orges d’hiver sont réalisés au 17 octobre à hauteur de 67 % contre 54 % l’an passé à la même date. Les chantiers de récolte de maïs sont quasi achevés maintenant.

Craintes sur la qualité en Australie

"En Australie, les pluies perdurent sur le sud-est du pays entraînant maintenant de sérieuses craintes sur la qualité des récoltes à venir", note aussi Agritel.

"Sur la scène internationale, la Turquie aurait acheté près de 500 000 tonnes de blé probablement essentiellement origine Russie. La Thaïlande est aux achats pour 180 000 tonnes de blé fourrager", informe Agritel.

Par ailleurs, les négociations sur le prolongement du corridor d'exportation mer Noire se poursuivent alors que la situation en approvisionnements énergétiques devient critique en Ukraine. Cela provoque également des difficultés pour réaliser les travaux des champs d’automne.