Un débit internet trop faible, des coupures régulières de signal sur votre téléphone portable, des retards réguliers dans la distribution du courrier ou même un trop grand nombre de relances publicitaires de la part de votre opérateur : toutes ces situations anormales intéressent l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), surnommée le gendarme des télécoms. L’autorité a mis en place une plateforme sur internet pour signaler toutes les anomalies.
Une démarche simple
Une fois connecté au site jalerte.arcep.fr, vous devez renseigner votre adresse email. C’est la seule information personnelle qui vous sera demandée pour dénoncer un problème. Il suffit ensuite de se laisser guider et de l’exposer, en précisant le nom de l’opérateur défaillant. Nul besoin d’être un pro de l’informatique pour poser votre question : la plateforme propose des choix multiples très explicites. Une fois que vous avez terminé de saisir les informations, vous recevez un email vous indiquant que votre signalement a été pris en compte. L’Arcep se charge ensuite de passer en revue les messages. Dès lors qu’un problème est signalé à de multiples reprises, le régulateur alerte l’opérateur concerné (Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR….) et est susceptible, si nécessaire, de prononcer des sanctions.
Pas de suivi personnalisé
Attention, alerter l’Arcep ne constitue pas une saisine formelle de l’Autorité, au sens de l’article L. 112-8 du code des relations entre le public et l’Administration. La plateforme ne propose pas de suivi personnalisé de votre dossier. Les voies de recours à votre disposition vous seront indiquées en fin d’alerte. Les utilisateurs sont, notamment, orientés vers les bons interlocuteurs, qu’il s’agisse de services clients des opérateurs, des associations de consommateurs ou du médiateur des télécoms. Actuellement, un tiers des signalements concernent internet et 18 % des problèmes sont liés à une mauvaise réception sur les mobiles.
Corinne Le Gall