Critiqué par les écologistes pour ne pas avoir soutenu, en tant que président de l’Assemblée nationale, l’inscription dans la loi sur l’interdiction du glyphosate dans les trois ans, il répond : « J’étais au perchoir, je ne pouvais pas intervenir. »
Pas de changement de cap
« Mais la formule retenue de la sortie négociée en trois ans me convient, elle se traduit de manière très concrète : le renouvellement des autorisations de mise sur le marché de produits contenant du glyphosate sera accordé pour une durée n’excédant pas trois ans », détaille-t-il.
Ce changement de tête au ministère de la Transition écologique n’est donc pas synonyme de changement de cap sur ce dossier. « Des études prouvent les effets sur la santé, la pollution durable des sols, donc on va en sortir », affirme le nouveau ministre.
« En aidant les agriculteurs »
« Notre choix, c’est d’en sortir en trois ans en aidant les agriculteurs à le faire, car nous ne devons pas les mettre dans une impasse », ajoute-t-il. Et d’annoncer qu’il « préfère que les lobbys agissent à visage découvert. On peut tenir compte de leurs contraintes, mais sans dévier de l’objectif. »