L’objectif de la convention avec la FNEDT est de « renforcer la relation entre les betteraviers et les entrepreneurs pour gagner en compétitivité ». Des premiers leviers ont été identifiés par les signataires de la convention : augmentation de la production, harmonisation des chantiers, mutualisation, évolution des calendriers d’enlèvement, randomisation (répartition au hasard) des chantiers d’arrachage, simplification de la facturation…
Baisser les coûts de production
Dans le cadre de ce partenariat, un groupe de travail de huit professionnels (quatre de la CGB et quatre de la FNEDT) réalisera une enquête sur le matériel utilisé dans les ETA et définira les besoins des utilisateurs auprès des constructeurs pour baisser les coûts de production. La CGB et la FNEDT souhaitent « déterminer ensemble un cahier des charges des machines répondant à leurs besoins en ce qui concerne les capacités d’arrachage, la géolocalisation, l’asservissement au numérique, la robotique, l’informatique embarquée… ».
Autres ambitions de ce groupe de travail : la mise en place de formations portant sur la sécurité des chantiers lors de l’arrachage et du nettoyage des routes, ainsi que l’élaboration de « contrats-types » par chantier d’arrachage, annuels ou pluriannuels, avec la recherche d’une tarification innovante.
Renouvellement des générations
De son côté, la convention entre la CGB et JA vise à « assurer le renouvellement des générations » pour permettre la pérennité de la culture. Les deux syndicats vont travailler ensemble, au niveau national et local, sur les sujets tels que le renouvellement et la formation des responsables syndicaux, la Pac, la gestion des risques, l’organisation des filières et la valorisation de la production.
Les betteraviers et JA envisagent aussi de « renforcer la communication commune », avec le souhait de « construire ensemble un événement annuel réservé aux jeunes et de collaborer aux événements destiné au grand public de JA (les Terres de Jim, Graines d’Agriculteurs) ». Les deux syndicats entendent aussi pérenniser la mesure « jeunes » proposée sur l’adhésion à la CGB. Les jeunes planteurs ont bénéficié en 2017 d’une réduction de 50 % de leur cotisation annuelle. La convention permet de conserver cette mesure, avec une réduction de 20 % de la cotisation CGB pendant cinq ans.