Nouveau record en vue pour la récolte mondiale de céréales… L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a revu à la hausse « la production mondiale de céréales en 2025 […] pour atteindre 3 003 millions de tonnes ». Elle l’a annoncé le vendredi 5 décembre 2025 dans son bulletin sur l’offre et la demande mondiale de céréales.
Davantage de blé, d’orge et de riz
Ce serait la première fois que « le seuil des 3 milliards de tonnes » serait franchi. Ce sont principalement les estimations pour le blé qui expliquent cette révision à la hausse : 827,4 millions de tonnes au lieu des 819,2 millions de tonnes prévues le mois dernier par la FAO. « En particulier en Argentine, les surfaces sont plus importantes que prévu et des rendements potentiellement records [attendus] devraient aboutir à une récolte historique. »
La FAO a également augmenté ses prévisions de la production de blé dans l’Union européenne et aux États-Unis. La récolte de céréales secondaires serait aussi supérieure de 2,9 millions de tonnes aux estimations de novembre (1,614 milliard de tonnes). Pourquoi ? En raison d’une hausse de la production d’orge. S’agissant du riz, la FAO a aussi revu à la hausse ses prévisions pour l’Indonésie, au Bangladesh et au Japon.
« Dans les pays de l’hémisphère sud, les semis de céréales secondaires pour 2026 sont en cours, ajoute la FAO. En Amérique du Sud, les premières prévisions de production pour l’Argentine indiquent un rebond, fondé sur une augmentation des semis de maïs […]. Au Brésil, une forte demande intérieure et extérieure devrait soutenir une augmentation des surfaces emblavées en maïs en 2026, […]. En Afrique du Sud aussi, les semis de maïs augmenteraient légèrement. »
Des stocks de fin de campagne en hausse
La FAO estime désormais les stocks mondiaux de céréales à la fin de la campagne à 925,5 millions de tonnes, soit 6,5 % au-dessus de leur niveau initial. « La hausse la plus significative des stocks de blé est attendue en Chine et en Inde […]. Pour les céréales secondaires, la progression se concentrera chez les principaux exportateurs, notamment le Brésil et les États-Unis, tandis que l’Union européenne devrait voir ses stocks retrouver des niveaux récents. »