Dans le dernier rapport Céré’Obs publié le 14 mars 2025, FranceAgrimer constate qu’au 10 mars dernier, la réalisation des semis d’orge de printemps est passée en moyenne de 65 % à 92 % de la sole en l’espace d’une semaine. C’est plus que l’an dernier (38 %) mais aussi que la moyenne des cinq années précédentes (70 %).
Semis d'#orge pour le débouché brasserie ce dimanche
— philippe hennebert (@Phhennebert) March 9, 2025
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99 % des surfaces de la Bourgogne-Franche-Comté sont implantées. Les autres régions sont également assez avancées (entre 91 et 95 % de la sole) à l’exception de l’Île-de-France qui semble avoir pris du retard avec en moyenne 68 % de la sole semée.
Le stade levée est passé de 23 % des surfaces à 39 % contre 25 % en 2024 et 33 % pour la moyenne quinquennale. Quant au « début tallage », il est atteint en moyenne pour 14 % des surfaces d’orge de printemps, soit 3 points de plus que la semaine dernière.
Un stade « épi 1 cm » en retard pour les autres céréales
La part des surfaces dont les conditions de cultures sont jugées bonnes à très bonnes, est restée stable cette semaine pour le blé tendre avec en moyenne 74 %, soit 8 points de plus que l’an dernier à la même date. Même chose pour l’orge d’hiver avec 70 % des surfaces contre 68 % en 2024. En revanche, elle recule d’un point pour le blé dur à 81 %. C’est tout de même 9 points de plus que l’an passé à la même date.
Le stade épi 1 cm est désormais atteint sur 9 % de la sole de blé tendre, 8 % de celle d’orge d’hiver et 24 % des surfaces de blé dur. Les trois céréales accusent un retard comparativement aux années précédentes. Arvalis rappelle entre autres que « sur les blés, à l’approche du stade épi 1 cm, il est recommandé de visiter les parcelles présentant un risque piétin verse ».