Dans la plupart des régions d’Europe, les semis et la fin des récoltes se sont accélérés à la faveur d’une météo plus sèche. Dans son bulletin publié le 25 novembre 2024, la Commission européenne indique que les semis étaient terminés au 16 novembre au Danemark, en Suède, en Finlande, en Pologne, en Hongrie, en Roumanie…

Moins de précipitations depuis fin octobre

En France, « le retard des semis a été en partie rattrapé, en raison des conditions sèches depuis à la fin d'octobre », estime la Commission. Selon l’observatoire Céré’Obs de FranceAgriMer, 90 % des blés tendres et 96 % des orges d’hiver étaient semés au 18 novembre 2024, contre en moyenne quinquennale 87 % et 93 % à cette période. 82 % des maïs grains avaient par ailleurs été récoltés à cette date, contre 96 % en moyenne.

Les travaux ont également bien progressé au Benelux, en Allemagne, « à la seule exception des régions du Sud, où la campagne de semis est encore en retard ».

En Italie, les conditions sèches de novembre ont également bénéficié aux travaux des champs. Néanmoins, « seulement 25 % du blé dur a été semé, la progression étant entravée par des sols très secs en Sicile, l’une des principales régions productrices du pays ». A contrario, des excès de précipitations potentiellement dommageables sont signalés dans le nord-est de l’Espagne, et le nord de l’Italie.

Conditions favorables aux cultures implantées

Globalement, le développement des céréales d’hiver bénéficie des conditions favorables. C’est notamment le cas en Ukraine, où des pluies ont « apporté un soulagement après des mois de conditions sèches persistantes », indique la Commission européenne.

« Cependant, les conditions sèches ont persisté dans les régions les plus à l’est du pays, ainsi que dans le sud de la Russie européenne », réduisant les surfaces implantées. Plus à l’est en Russie, des conditions plus froides que d’ordinaire ont « probablement affaibli » les cultures d’hiver.