Dans son rapport daté du 20 novembre 2024, l’Organisation internationale du sucre (Iso) a revu à la baisse sa première estimation du déficit mondial de sucre pour 2024-2025, à 2,513 millions de tonnes. Elle tablait sur un déficit de plus de 3,5 millions de tonnes en août.
Et c’est finalement avec un surplus de 1,312 million de tonnes que se termine la campagne de 2023-2024. L’Iso a révisé sa précédente estimation (déficit de 2,954 millions de tonnes) en raison d’une consommation plus faible que prévu. La production mondiale pour cette campagne est estimée à 181,365 millions de tonnes, un « niveau record », souligne l’Iso.
Des exportations en retrait
Selon l’Iso, « les changements dans la dynamique commerciale sont des considérations clés du marché ». Aussi, l’organisme a une nouvelle fois revu à la hausse le volume mondial des importations (69,103 millions de tonnes) et des exportations (69,559 millions de tonnes) en 2023-2024, en raison « des exportations records du Brésil ».
Et pour 2024-2025, les exportations « devraient diminuer fortement à 63,127 millions de tonnes, soit 6,432 millions de tonnes de moins que la saison dernière », estime l’Iso. La demande d’importation a également été abaissée, en raison de la contraction de la disponibilité ainsi que de la faiblesse de la prime de blanc. Celle-ci « rend la réexportation de sucre brut importé transformé moins rentable ». L’augmentation de l’autosuffisance ou de la production nationale dans les pays importateurs nets joue également dans la balance.