Dans son rapport mensuel sur l’état de l’offre et la demande dans le monde (rapport Wasde), publié le 9 novembre 2023, l’USDA table désormais sur une récolte mondiale de blé de 781,98 millions de tonnes, contre 783,43 millions de tonnes lors de la précédente estimation.
Ce repli de 1,5 million de tonnes est notamment dû à une moindre récolte prévue en Inde (–3 millions de tonnes), en Argentine (–1,5 million de tonnes) et au Brésil (–0,4 million tonnes).
L’évaluation de la production russe est révisée à la hausse de 5 millions de tonnes, ce qui la porte à 90 millions de tonnes, selon l’USDA. La production de blé en Ukraine est attendue stable à 22,50 millions de tonnes, dont le pays devrait exporter 12 millions, soit un million de plus que dans l’estimation précédente.
Le léger repli de la production mondiale de blé est compensé par des stocks plus abondants, à 269,55 millions de tonnes (+2 millions de tonnes). Ces chiffres montrant globalement une offre plus abondante ont continué de faire baisser les cours du blé à la Bourse de Chicago, déjà déprimés à l’ouverture jeudi soir dernier.
Hausse de la production des maïs
Pour le maïs, la prévision du ministère américain mise sur une hausse de la production mondiale à 1 220,79 millions de tonnes contre 1 214,47 millions évalués en octobre.
L’estimation a augmenté pour la Russie (16,0 millions de tonnes contre 14,6 millions de tonnes en octobre), mais aussi pour l’Ukraine avec 29,50 millions de tonnes, contre 28 millions de tonnes précédemment annoncés. L’Ukraine devrait pouvoir exporter 20 millions de tonnes de maïs contre 19,50 estimés auparavant. Le Mexique en revanche voit sa production fléchir de presque un million de tonnes à 26,50 millions.
Plus de 400 millions de tonnes de soja
Pour le soja, la production mondiale devrait atteindre 400,42 millions de tonnes, en hausse de presque un million de tonnes par rapport à l’estimation d’octobre, et bien au-dessus des campagnes des deux dernières années.
La production américaine notamment devrait être plus importante, à 112,39 millions de tonnes contre 111,70 millions de tonnes. Celle du Brésil, premier producteur de l’oléagineux, est toujours prévue à 163 millions de tonnes.