« La hausse observée lundi sur Euronext a été effacée hier sur Euronext », constate ce matin Agritel dans note quotidienne.
Ainsi le 7 juin 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 385,50 euros (–12,00 euros par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 380,25 euros (–11,75 euros) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 335,25 euros (–6,25 euros) sur l’échéance d’août et à 333,00 euros (–6,00 euros) sur l’échéance de novembre.
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Ce mercredi 8 juin 2022, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé ouvrait en hausse, prenant 1,50 euro à 387,00 euros sur l’échéance de septembre et 1,75 euro à 382,00 euros sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs augmentait de 3,25 euros à 338,50 euros sur l’échéance d’août et gagnait 1,00 euro à 334,00 euros sur l’échéance de novembre.
Accord entre la Turquie et l’Ukraine
« La volatilité demeure forte actuellement dans un marché toujours animé par le conflit russo-ukrainien et les discussions sur une éventuelle reprise de l’activité à l’exportation au départ des ports ukrainiens. Les doutes sont évidemment nombreux sur la conclusion positive des échanges en cours avec la Russie et la Turquie », complète le cabinet.
Toutefois selon le ministre turc de l’Agriculture Vahit Kirisci, Ankara a passé « un accordavec l’Ukraine qui nous livrera (à un prix) 25 % moins cher que celui du Fob », le cours du marché qui intègre le prix à destination. Un geste, selon lui, pour remercier la Turquie. « La Russie et l’Ukraine nous font toutes deux confiance », a-t-il déclaré, cité mardi par plusieurs quotidiens turcs. « Les discussions continuent ».
Progression des importations de maïs en Europe
Agritel rappelle que « les capacités à l’exportation de l’Ukraine sont depuis le début du conflit très réduites. La problématique de logistique demeure un point clef pour l’écoulement de la marchandise de la récolte en stock de 2021 et bien évidemment pour la nouvelle récolte qui se rapproche. »
« La perspective d’un retour des exportations ukrainiennes sur le marché mondial serait lente du fait de la nécessité de remise en état des infrastructures portuaires et du déminage », complète l’AGPM, dans sa note hebdomadaire.
« Les difficultés logistiques au départ de la zone de la mer Noire ne pénalisent pas les flux en Europe qui enregistrent une progression dans ses volumes d’importation en maïs », souligne malgré tout Agritel.