« Ce qui pèse sur les cours, c’est le fait que Chicago ne soit pas encore totalement ouvert, hier on a regardé le marché américain du début à la fin », a commenté Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel. Mardi 2 mars 2021, les prix du blé ont grimpé à Chicago, en raison de conditions de cultures revues à la baisse dans la partie méridionale des Grandes Plaines, notamment.

 

Autre motif de soutien des cours, la situation des grands pays producteurs de maïs d’Amérique du Sud, que sont le Brésil et l’Argentine : « on sait que le timing de la logistique ne va pas être bon, il y aura des retards », a commenté Gautier Le Molgat.

Des pluies persistantes au Brésil retardent les chantiers de récolte de soja et par conséquent les semis de maïs qui suivent. À l’inverse, en Argentine, le déficit hydrique reste dominant.

 

D’une manière générale, le marché est un peu attentiste à moins d’une semaine de la publication du prochain rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (Wasde), attendu mardi, selon Gautier Le Molgat. « La vraie interrogation, c’est combien vont encore acheter les Chinois », notamment en maïs et soja, selon M. Le Molgat, qui souligne les interrogations des marchés sur la situation de la peste porcine africaine en Chine.

 

Vers 17 h sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,50 euro sur l’échéance de mai à 230,50 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de septembre à 199,50 euros.

 

La tonne de maïs, elle, reculait de 1,50 euro sur l’échéance de juin à 220,50 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance d’août à 216,50 euros.