Ce rapport avait en effet déçu les investisseurs, avec des baisses de stocks moins élevées qu’attendu pour le blé et le maïs américains.

 

Aux États-Unis, « les conditions météorologiques restent sous surveillance », selon une note du cabinet Agritel, qui a souligné que « le froid intense pourrait avoir des conséquences sur les blés d’hiver des régions Texas et Arkansas ».

 

Peu d’inquiétudes après les inondations

 

En France, « on a un peu d’inquiétude sur l’excès d’eau et la vague de froid qui vont retarder un petit peu les travaux d’emblavement à venir, au printemps, mais il est pour l’instant trop tôt pour crier gare », a estimé un courtier qui a requis l’anonymat. Il n’y a « pour l’instant pas de dégâts recensés », selon lui, « mais l’excès d’eau a été très fort dans la zone des Charentes et de la Vienne », notamment, parmi les premiers territoires à démarrer les semis de printemps, en particulier pour les orges brassicoles.

 

Dans les places portuaires « l’activité en blé, en orge, souffre toujours du manque de vendeurs, on a des primes, globalement qui ont monté cette semaine d’un euro en blé, l’orge est resté un petit peu plus neutre », a indiqué ce courtier.

Fermeture des marchés

 

Sur le marché à terme, l’activité était un peu réduite, à la veille d’un week-end de trois jours aux États-Unis, où les marchés seront clos lundi pour commémorer la naissance de George Washington, tandis que les Chinois sont en pleines festivités du nouvel an lunaire.

 

Peu avant 16H30 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,25 € sur l’échéance de mars à 223,75 €, ainsi que sur l’échéance de mai à 218,75 €.

 

La tonne de maïs, elle, progressait de 1,25 € sur l’échéance de mars à 219,50 €, et d’un 1,5 € sur l’échéance de juin à 214 €.