Mais avec cette douceur durant la première moitié du mois de janvier et depuis début février, l’endurcissement au froid des céréales d’hiver reste faible sur une large partie de l’Europe, notamment dans les zones situées entre l’est de la France et l’ouest de la Pologne (voir carte d’endurcissement pour le blé d’hiver ci-dessous. En jaune, les cultures non endurcies).
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Ainsi, la tolérance au froid est affaiblie au Royaume-Uni, en France, en Belgique, dans la moitié nord de l’Allemagne et au sud du Danemark.
Dégâts de gel possible en cas de froid sévère
« Les faibles niveaux d’endurcissement actuels en Allemagne et au Danemark comme au sud de la Roumanie et au nord de la Bulgarie sont rares et soulèvent des préoccupations concernant la possibilité de dégâts de gel en cas d’arrivée d’air froid sévère », estime la Commission. Néanmoins aucunes pertes liées au gel ne sont attendues d’ici à fin février, même si un temps froid est attendu dans les Balkans.
L’endurcissement des céréales d’hiver est avancé ou presque réalisé au sud de l’Allemagne, en Slovaquie, en République Tchèque, au centre de la Pologne, au nord-est de la Hongrie, dans le sud de la Russie et de l’Ukraine… Il est complet dans les autres régions.
Déficit hydrique au Sud
Par ailleurs, une grande partie de la Péninsule ibérique est concernée par un déficit hydrique ainsi que l’ouest du Maghreb où les pluies sont déficitaires depuis le début du mois de décembre. Cette sécheresse n’est toutefois pas préoccupante pour les cultures à ce jour. À l’inverse, certaines zones du sud-est de l’Europe ont été confrontées à de fortes précipitations, plus du double que la moyenne.