« Mars 2021, qui a débuté dans une grande douceur, s’est achevé avec des températures estivales, souvent record », a noté Météo-France dans son bilan climatique publié le 6 avril 2021. La fraîcheur s’est toutefois installée à plusieurs reprises durant le mois, avec des épisodes neigeux abondants sur le relief de l’Est et le Massif central, et quelques flocons jusqu’en plaine sur le quart nord-est ainsi que sur la Provence.

 

La pluviométrie a été faible et déficitaire sur la quasi-totalité du pays. Au contraire, le pays a été baigné de soleil avec un ensoleillement excédentaire.

 

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Les températures ont fait le yo-yo

Les températures observées en mars 2021 ont été très contrastées, alternant douceur et fraîcheur, souligne Météo-France. Les journées ont par ailleurs connu « de fortes amplitudes thermiques typiques du printemps, avec parfois plus de 20°C d’écart entre les températures minimales et maximales ».

 

Les nuits ont souvent été très fraîches avec de fréquentes gelées sur la moitié nord, le flanc est de l’Hexagone ainsi que sur les massifs. Les minimales ont été en moyenne inférieures aux normales de saison.

 

Au contraire, les maximales ont été supérieures de près de 1°C aux normales de saison. Le 31 mars 2021 a été la journée la plus chaude de mars depuis 1900 avec une température maximale moyenne sur la France de 24,1°C, soit 9,5°C de plus que la normale, battant le record de la veille (23,7°C).

 

En mars 2021, La température moyenne de 8,9°C sur la France, elle est supérieure de 0,2°C à la normale de saison (1981-2010).

 

Le mois de mars 2021 a vu ses températures fluctuer entre des périodes de douceur et des périodes plus fraîches. © Météo-France
Le mois de mars 2021 a vu ses températures fluctuer entre des périodes de douceur et des périodes plus fraîches. © Météo-France

 

Le temps est resté sec

Les perturbations se sont faites discrètes et peu actives durant le mois de mars. La pluviométrie a ainsi été déficitaire de plus de 30 % sur la quasi-totalité du territoire, par rapport à la moyenne de référence (1981-2010). Le déficit moyen a été proche de 50 %. Mars 2021 se classe ainsi parmi les dix mois de mars les plus secs sur la période 1959-2021.

 

Le déficit a le plus souvent été compris entre 40 et 80 % sur la moitié ouest de l’Hexagone et la Corse. Il a dépassé 80 % sur la plaine du Roussillon ainsi que de l’est de l’Hérault à l’Ardèche et à la Région Paca, avec souvent moins de 20 mm, a relevé Météo-France. En revanche, sur un grand quart nord-est, la pluviométrie a été plus proche de la normale.

 

La pluviométrie de mars 2021 a été excédentaire sur la quasi-totalité du pays, par rapport à la moyenne 1981-2010. © Météo-France
La pluviométrie de mars 2021 a été excédentaire sur la quasi-totalité du pays, par rapport à la moyenne 1981-2010. © Météo-France

 

L’ensoleillement a été généreux

L’ensoleillement a été excédentaire par rapport à la moyenne de référence (1991-2010) sur la quasi-totalité du pays.

 

S’il est resté proche des valeurs de saison près des Pyrénées et autour du golfe du Lion, il a été plus généreux sur un large quart nord-ouest. L’excédent y a atteint 30 à 50 %, voire plus localement.

 

 

En mars 2021, l’ensoleillement a été largement excédentaire sur le grand quart nord-ouest du pays par rapport à la moyenne de référence (1991-2010). © Météo-France
En mars 2021, l’ensoleillement a été largement excédentaire sur le grand quart nord-ouest du pays par rapport à la moyenne de référence (1991-2010). © Météo-France