« Après un étiage en 2019 plus intense que la moyenne sur l’ensemble du territoire, la recharge a débuté précocement, dès octobre, et s’est généralisée à l’ensemble des nappes en novembre, indique le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), dans son Bulletin de situation hydrogéologique du 1er mars 2020. Les pluies efficaces ont été particulièrement importantes durant l’automne et le début de l’hiver et ont permis aux nappes d’enregistrer de fortes remontées. La situation devient favorable sur la quasi-totalité des nappes. »
Sur la moitié nord du territoire, les nappes poursuivent leur recharge et la situation s’améliore ; les niveaux sont désormais autour de la moyenne à hauts. Au sud, les tendances sont hétérogènes, du fait de déficits pluviométriques en janvier et février. La situation s’est dégradée mais demeure satisfaisante avec des niveaux autour de la moyenne à hauts.
Quelques situations moins favorables
Seule exception, les nappes alluviales de l’Adour et du Gave du Pau affichent des niveaux sous la moyenne mensuelle. Enfin, la situation est moins favorable sur les nappes du couloir rhodanien et de l’est du Massif central. Ces dernières accusent toujours les déficits pluviométriques de ces dernières années, même si l’effet bénéfique de la recharge continue à se faire sentir.
Enfin, la situation devrait continuer à s’améliorer lentement sur les prochaines semaines. Le bilan de la recharge permet d’espérer des niveaux satisfaisants sur l’ensemble des nappes en sortie d’hiver, sauf si les déficits pluviométriques perdurent au sud.