Selon le communiqué de la Commission européenne, cette plateforme se compose de 75 représentants des ONG (organisations non gouvernementales), de la communauté scientifique, des États membres, des pays de l’Espace économique européen, des organisations internationales et de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments).

Échange d’expériences

« Pour la première fois, l’ensemble des acteurs clés de l’Union européenne se réunira pour échanger des expériences et contribuer à l’amélioration du bien-être des animaux », détaille le communiqué. Pourquoi mettre en place cette instance ? Parce qu’une « une majorité des Européens considère qu’il est très important de protéger le bien-être des animaux et souhaiterait qu’il soit mieux protégé ».

 

La Commission précise que « l’amélioration du bien-être des animaux n’est pas qu’une question de législation, et la plateforme n’est pas un espace de débat en vue de l’élaboration d’une nouvelle réglementation. Pour obtenir des résultats concrets, il est primordial de favoriser la compréhension et la confiance entre tous les acteurs, ainsi que leur engagement réel. »

« Promouvoir le dialogue »

« La plateforme vise à promouvoir le dialogue entre les autorités compétentes, les entreprises, la société civile et les scientifiques autour des questions de bien-être animal qui concernent les citoyens de l’UE. Elle assistera la Commission dans la conception d’actions coordonnées sur le bien-être animal et l’échange de ces pratiques, en mettant l’accent sur :

  • Une meilleure application des règles de l’UE en matière de bien-être animal, par le partage d’informations, la mise en œuvre de bonnes pratiques et la participation directe des parties prenantes,
  • La formulation et l’exécution par les entreprises d’engagements volontaires,
  • La promotion des normes de l’UE en matière de bien-être animal à l’échelle mondiale. »