Pendant que certains créent des maisons de retraite pour les poules pondeuses, d’autres se lancent dans le tricot pour que les volailles n’aient plus froid l’hiver. C’est avec cette idée loufoque qu’une ferme pédagogique américaine, l’association Charitable Trust Mary MB Wakefieldar, a sollicité le club de tricot d’une maison de retraite du Massachusetts. Ses volailles, de races exotiques, auraient du mal à s’adapter au climat d’Amérique du Nord…

 

Habituées à monter des mailles pour habiller les enfants défavorisés, les retraitées sont d’abord restées interloquées par cette demande insolite, avant de finalement prendre leur envol. « Nous voulons aider toute la communauté, y compris les poulets », déclare Nancy Kearns, l’une des tricoteuses, dans le Boston Globe.

Modèles sur mesure

Le club de tricot s’est inspiré de modèles disponibles sur internet, l’idée de vêtir les poulets n’étant pas nouvelle. Il suffit de taper « pull » et « poule » dans sa barre de recherche d’un navigateur internet pour voir apparaître des clichés, tous aussi cocasses les uns que les autres, de volailles vêtues d’un tricot aux mailles plus ou moins régulières.

 

En un mois, les tricoteuses de la maison de retraite ont monté douze chandails de tailles et couleurs différentes. Les créatrices se sont ensuite déplacées pour ajuster les modèles selon les races. « Je ne suis pas sûre que cela soit démontré scientifiquement, mais nous avons constaté une nette amélioration de notre production d’œufs grâce aux pulls », assure Erica Max, qui travaille à la ferme.

 

Régulièrement, elle explique aux enfants qui visitent sa ferme que les poules perdent périodiquement leurs plumes. « Elles sont tout à fait hideuses, dit-elle au Boston Globe. Et quand elles muent alors que la température baisse, elles sont plus vulnérables au froid. » Une fois que les poules ont retrouvé leur plumage, les pulls retournent au placard. Dommage que la journaliste n’ait pas recueilli le témoignage des principales intéressées : les poules !