« La betterave fourragère représente pour les éleveurs une bonne alternative aux pulpes de betteraves sucrières en cas de difficulté d’approvisionnement », commente l’association. En 2023, 16 variétés ont été testées (profils moyennement à très riches en matière sèche, et majoritairement tolérantes à la rhizomanie, au rhizoctone brun ou aux deux maladies).

Le rendement moyen a atteint 119,04 t/ha, soit une hausse de 22 tonnes par rapport à l’année précédente. « Les conditions climatiques favorables ont permis d’atteindre des résultats prouvant tout le potentiel de la culture », se félicite l’ADBFM, qui précise qu’aucune variété n’a enregistré de résultat en dessous de 100 t/ha.

« Le taux moyen de matière sèche était en légère baisse par rapport à l’an dernier (16,31 % contre 17,14 % en 2022), baisse largement compensée par la hausse de rendement brut, aboutissant à un rendement de matière sèche de 19,29 t/ha contre 16,61 en 2022, soit plus de 16 % d’augmentation », précise l’association.

Charlotte Salmon