« Notre ministre a radicalement changé de position en ce qui concerne les assurances récolte », s’est félicitée Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, lors d’un point de presse le 25 juin. Faisant suite aux intempéries survenues en juin, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, a reconnu devant le Sénat le 20 juin, que le « système actuel » n’était « pas à la hauteur ». Il a insisté sur la nécessité de mettre en place une « assurance récolte obligatoire », ou en tout cas « généralisée ».

Mutualiser le risque

Christiane Lambert estime que la multiplication des aléas ne permettra pas aux assureurs de continuer à fournir ce type de contrats si les surfaces couvertes ne sont pas plus importantes. « C’est un duo entre prévention et assurance, que nous allons porter », a-t-elle déclaré, rappelant qu’en arboriculture les systèmes de filets antigrêle sont efficaces, mais qu’il faut accompagner leur financement.

Des solutions à court terme

La présidente de la FNSEA rappelle que des mesures d’urgence sont mises en place pour soulager les trésoreries des exploitations touchées par les intempéries en Auvergne-Rhônes-Alpes avec :

  • des allègements de taxe foncière sur le non-bâti (TFNB) ;
  • des reports de cotisations de MSA pour le chef d’entreprise mais aussi pour la part employeur,
  • la possibilité de mettre les salariés permanents en activité partielle.