Le procureur de la République avait jusqu’au 28 janvier pour faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Dijon. Le 17 janvier, il avait relaxé 38 militants anti-OGM jugés pour la destruction en 2016 de plants de colza de la coopérative Dijon Céréales.

 

En l’absence d’appel, la décision devient définitive. De ce fait, la partie civile – le groupe Dijon Céréales et un agriculteur – n’a pu le faire à leur tour. Les militants ont été relaxés de tous les chefs d’accusation : le fauchage des parcelles et le refus de fichage ADN.

 

Les faucheurs volontaires réclament la reconnaissance des colzas Clearfield en tant qu’OGM. Selon eux, « cette relaxe va dans le sens de l’arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE) du 25 juillet 2018 qui confirme que ces colzas mutés sont bien des OGM ».

 

Selon leurs mots, ils avaient « mis hors d’état de nuire les colzas Clearfield de BASF » pour alerter sur le fait que « Dijon Céréales et les semenciers trompent les paysans et toute la société civile en ne dévoilant pas la vraie nature de leurs semences et les techniques utilisées pour les obtenir ».