« L’USDA a bien révisé en baisse les productions en Argentine et en Australie », mais de manière prudente, avec de nouvelles estimations « respectivement à 20 et 17,2 millions de tonnes », soulignait le cabinet Agritel.

Lundi, les cours du blé ont marqué un net repli, tant sur Euronext qu’à Chicago, « alors que de nombreux opérateurs français étaient absents du marché en raison du jour férié », ajoutait Agritel.

Le marché trouvait mardi un peu de soutien dans l’activité des exportateurs et dans le repli de l’euro face au dollar.

Selon les derniers chiffres d’exportations publiés par Bruxelles, lundi, la France a en effet dépassé la Roumanie pour la première fois depuis le début de la campagne, atteignant 2,79 millions de tonnes (+ 550 000 tonnes) de blé exporté, et se place ainsi en tête des exportateurs européens de blé pour la première fois depuis le début de cette campagne européenne de commercialisation.

Autre facteur de soutien des cours, les retards dans les semis de blé d’hiver liés aux mauvaises conditions climatiques.

Vers 18 h sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,00 euro sur l’échéance rapprochée de décembre, à 178,00 euros, et gagnait 1,50 euro sur l’échéance de mars, à 180,75 euros.

La tonne de maïs, elle, gagnait 50 centimes d’euro tant sur l’échéance rapprochée de janvier, à 163,75 euros, et que sur celle de mars, à 168,00 euros.

AFP