La France parmi les bons élèves ? Avec un prix moyen de 367 €/1 000 litres pour le mois de novembre contre une moyenne de 361 €/1 000 litres en Europe (voir ci-dessous), la France fait parti des 21 pays européens ayant connu une hausse par rapport au mois précédent (+0,1 %) et des quatre seuls pays témoignant d’une augmentation par rapport à novembre 2017 (+1 %). L’Hexagone se positionne également parmi les six plus fortes hausses du prix du lait (+5,5 %) par rapport à la moyenne des cinq dernières années pour le mois de novembre.
© Commission européenne
Les plus grosses progressions du prix du lait entre octobre et novembre 2018 sont attribuées à l’Irlande, qui atteint les 390 €/1 000 litres, l’Espagne, la Lituanie et le Portugal. À l’inverse, Maltes connaît un net recul de l’ordre de 6 %.
Net recul par rapport à novembre 2017
Par rapport à novembre 2017, la grande majorité des pays sont en nets reculs et notamment l’Allemagne avec une chute du prix du lait à hauteur de 8 % ce qui l’amène à 371 €/1 000 litres en novembre dernier.
Chypre et Malte enregistrent encore une fois des prix du lait supérieurs à 500 €/1 000 litres en novembre tandis que la Bulgarie, la Lettonie et la Hongrie restent en dessous du seuil des 310 €/1 000 litres.
Année record pour la poudre de lait
La progression continue de la cotation de la poudre de lait écrémé en Europe sur toute l’année 2018 a permis, à la mi-décembre, de recoller au seuil d’intervention avec un cours à hauteur de 1 690 € la tonne, soit une hausse de 15 % par rapport à décembre 2017.
Les stocks de poudre, alors de l’ordre de 380 000 tonnes en janvier 2018, étaient descendus à 220 000 tonnes en novembre. Deux ventes records, en décembre et en janvier, ont permis d’abaisser le stock à 20 000 tonnes aujourd’hui. Les exportations européennes de poudre de lait en octobre 2018 ont augmenté de 40 % par rapport à la même période en 2017 à destination, majoritairement, de l’Algérie et de la Chine.
Le prix du beurre poursuit sa baisse et s’est stabilisé autour des 4 620 € la tonne en décembre, toujours devant les niveaux enregistrés en Océanie et aux États-Unis. La Nouvelle-Zélande, premier bassin d’exportation, a vu ses ventes internationales progresser de plus de 10 % entre janvier et octobre 2018.
Du côté des fromages, les cours restent stables. Le vieux continent maintient sa position de plus gros bassin d’exportation, comme pour la poudre maigre.