La propagation de la grippe équine se poursuit, depuis le premier cas décelé à Paris le 14 décembre 2018. Le 18 janvier 2019, le Respe rapporte la présence de dix foyers en France, majoritairement dans le quart nord-est du pays (voir la carte ci-dessous).

« A ce stade, seule la filière du sport et des loisirs est concernée, précise l’organisme. Les structures touchées sont principalement des centres équestres, d’effectif plus ou moins important, alliant cours d’équitation, compétitions et/ou vente de chevaux. »

Par ailleurs, « un lien épidémiologique avec la Belgique a pu être identifié pour six foyers, soit via le commerce de chevaux, soit par la participation à des concours sur le site de Moorsele. »

© Respe

Nouvelle souche du virus

Le virus isolé dans les différents foyers est le même. « Le typage a révélé qu’il s’agissait d’une souche différente de celles circulant ces dernières années en France et dans le reste de l’Europe, apparentée à celle ayant causé l’épizootie de 2009. L’apparition de cette nouvelle souche, pourrait expliquer le fait que des chevaux correctement vaccinés, aient pu montrer des signes cliniques. »

Pour autant, la vaccination n’est pas à remettre en cause. « Au niveau individuel comme à l’échelle d’un effectif, elle reste une des principales mesures de lutte contre la maladie en limitant les symptômes et l’excrétion du virus », souligne le Respe.

V. Gu.