Les surfaces françaises poursuivent leur ascension. Elles atteignent 147 000 ha, soit 6 000 de plus qu’en 2017. Les pommes de terre ont souffert de la sécheresse à tel point que les rendements ont chuté dans toutes les régions. Seules les cultures irriguées permettent à la moyenne (41,3 t/ha) de ne perdre que 4,5 t/ha par rapport à l’an dernier. Grâce à la hausse des surfaces, la production (6,08 Mt) ne régresse que de 0,3 Mt par rapport à 2017.
À l’échelle des cinq pays du NEPG (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, France, et Royaume-Uni), le constat est identique. Les rendements varient du simple au quadruple, selon l’irrigation et les variétés. Avec 595 000 ha, soit 6 000 ha de plus qu’en 2017, la production des cinq pays serait de 20 à 22 Mt contre 29 l’an dernier, pour des besoins estimés à 26 Mt.À cette baisse des volumes, s’ajoutent des problèmes de qualité et des coûts supplémentaires de triage, qui diminuent encore les disponibilités de bonne qualité pour le marché du frais comme pour la transformation. La production de plants a subi les mêmes déboires, ce qui fait craindre des difficultés pour 2019.