« Sur les dix premiers mois de l’année, les abattages d’agneaux sont en très léger repli alors que ceux d’ovins de réforme progressent nettement, observe le ministère dans sa note d’Infos rapides publiée le 3 décembre 2018. Au total, les abattages sont stables en têtes et en poids. »
Repli des cours
Sur le terrain du prix, cette progression de l’activité se traduit par un repli des cours de l’agneau. À 6,26 €/kg, ils sont en retrait de 2,6 % par rapport à 2017 et de 2,5 % par rapport au cours moyen de la période 2013-2017. Au début de novembre, ils ont continué à reculer.
Sur le plan commercial, le décalage dans le calendrier de la fête de l’Aïd el-Kebir a eu des effets sur les échanges en septembre. « Avec près de 12 000 têtes, les importations d’ovins vivants ont été divisées par deux, sur un an. »
« L’Espagne et les Pays-Bas, les deux principaux pays fournisseurs, ont été concernés. Les exportations d’ovins vivants, quant à elles, sont en repli de 54 %, sur un an. L’Italie a réduit ses achats de 48 % et l’Espagne de 75 %. »
La production recule
Au final, la production ovine française atteint 5 800 tec en septembre 2018. Elle est en repli de 16 % par rapport à 2017. En septembre toujours, les importations de viande ovine reculent de 8,5 % par rapport à 2017.
« Ce repli concerne les quatre principaux pays fournisseurs de la France : le Royaume-Uni (- 11 %), l’Irlande (–6,6 %), l’Espagne (–12 %) et la Nouvelle-Zélande (–3,6 %). Sur l’année, les importations de viande ovine sont inférieures de 2,3 % à celles de 2017. »