Alors que le nombre d’inspections en pharmacie à programmer par région était jusqu’alors basé sur les chiffres de programmation pharmacie en élevage de l’exercice 2015, ce sont désormais 0,5 % des élevages comptabilisés par département qui seront inspectés, précise une instruction du ministère de l’agriculture, publiée le 20 novembre 2018.

« Les contrôles peuvent être réalisés chez tous les détenteurs professionnels d’animaux d’espèces dont la chair ou les produits sont susceptibles d’être consommés par l’homme, précise le ministère. Les chevaux en font partie. […] Pour les équidés, seules les destinations compatibles avec une activité professionnelle ont été retenues, à savoir la reproduction et l’ouverture au public. »

« Contrôler les pratiques »

Pour rappel, les inspections menées dans les élevages visent à contrôler les pratiques relevant de la responsabilité de l’éleveur, en particulier :

  • L’approvisionnement en médicaments vétérinaires dans un circuit autorisé ;
  • Les conditions de stockage et d’utilisation des médicaments ;
  • La traçabilité de la mise en œuvre des traitements, grâce aux enregistrements dans le registre d’élevage et sur le feuillet traitements médicamenteux des équidés ;
  • Le respect de l’ordonnance établie par le vétérinaire notamment en termes d’espèce/animaux de destination, de voie et posologie d’administration, de durée de traitement, de temps d’attente ;
  • Le respect du protocole de soins ;
  • L’absence d’automédication pratiquée par l’éleveur.

« Les inspections sont le plus souvent réalisées après en avoir prévenu le professionnel, selon la politique décidée par chaque département voire région, en particulier en ce qui concerne les élevages, et lorsque l’inspection ne s’inscrit pas dans une recherche d’infraction(s) », souligne le ministère.