Aux États-Unis, la question de savoir s’il fallait ou non autoriser les produits à base de viande in vitro ne s’est jamais vraiment posée. En revanche, le cadre réglementaire pour les contrôler, qui faisait jusqu’ici débat, vient d’être calé.
Les détails sont encore en train d’être affinés mais les deux agences estimant avoir les autorisations réglementaires nécessaires, « l’administration ne pense pas qu’une loi spécifique sur le sujet soit nécessaire », indique le communiqué du 16 novembre 2018.
S’appellera-t-elle « viande » ?
L’administration américaine n’a pas indiqué si les produits issus de cellules animales pouvaient s’appeler « viande », un point de contentieux entre certaines associations représentant les agriculteurs et les partisans de produits alternatifs. L’organisme se bat pour que le mot « viande » soit réservé à la chair d’un animal né, élevé et abattu de façon traditionnelle.