Parmi les zones les plus touchées : la Franche-Comté. Météo-France a publié le 13 novembre 2018 la mesure de l’humidité des sols sur les cinq derniers mois de cette région. Alors que les sols étaient très humides jusqu’à la mi-juin, la quantité d’eau dans le sol chute de manière presque constante depuis jusqu’à atteindre des niveaux historiquement bas à partir d’octobre.
Le niveau de sécheresse est le plus important jamais enregistré dans cette région et à cette époque. Il est plus important que celui de 1959 pour le mois d’octobre et que celui de 1962 pour le mois de novembre, années qui détenaient jusqu’alors les records.
Ce graphique permet de comprendre aisément pourquoi les cultures d’été ont été particulièrement atteintes cette année dans le nord est, surtout dans les zones non irriguées. © Météo-France
Des précipitations divisées par deux.
Entre juin et octobre, période de croissance des cultures d’été, il a plu en Franche-Comté seulement 254 mm. C’est moins de la moitié de la précipitation d’une année normale (520 mm) et c’est la première fois que ce phénomène est enregistré dans cette région et sur cette période. Seules deux années avaient connu des précipitations plus faibles sur cinq mois consécutifs : 1976 où il avait plu seulement 221 mm de mars à juillet et 1958 ou il était tombé 159 mm entre avril et août.