Toujours la même méthode

« Dans cet élevage du groupe Avril, 150 000 poules sont entassées dans des cages à perte de vue, décrit la personne qui commente la vidéo diffusée ce 18 octobre 2018. Elles vont rester plus d’un an dans ces cages. Le sol est grillagé et incliné pour faire rouler les eux à l’avant des cages. L’éclairage est artificiel. Elles ne verront jamais la lumière du jour. »

Jusque-là, rien de surprenant pour une personne ayant déjà visité un élevage de poules en cage. C’est après que les choses se gâtent. Quand la voix qui commente les images parle d’agressions entre poules, de cannibalisme, de becs coupés, de piquage. « Certaines [poules] ne survivent pas à ces conditions et se décomposent à l’intérieur des cages. » Les autres finiront à l’abattoir…

Les marques dans le viseur

Comme d’habitude, L214 s’en prend ensuite aux marques du groupe Avril. Elle rebondit sur la récente annonce de Matines pour dénoncer les « œufs cachés conditionnés sous forme liquide en bidon ou sous forme de poudre pour l’industrie et la restauration » et commercialisés par Ovoteam, filiale spécialisée dans les ovoproduits.

« Ces œufs cachés se retrouvent dans nos biscuits, les cantines scolaires, les maisons de retraite, les restaurants d’entreprise. Le groupe avril est le dernier de l’industrie française à ne pas s’être engagé à cesser d’utiliser des œufs de poules élevées en cages », conclut L214 avant d’appeler les spectateurs à signer une pétition pour forcer la main au groupe Avril.