« On évalue à 130-150 le nombre d’éleveurs d’angus en France, présente Jérôme Curt, propriétaire d’une centaine de mères dans l’Ain, et nouvellement élu président de l’association Aberdeen Angus France (AAAF). La race séduit car elle permet aux éleveurs de retrouver les bases de leur métier. C’est un animal facile à élever, qui engendre peu de frais vétérinaires, qui se nourrit essentiellement d’herbe et ne nécessite pas de ration de finition complexe. »

Donner un cadre

« Nous allons essayer de donner un cadre à la race, qui est un peu partie dans tous les sens en France, explique Célestin Gardel, l’un des cinq vice-présidents. Les gènes responsables de l’absence de corne et de la robe noire sont dominants, ce qui rend parfois complexe la détection d’un croisement. Nous souhaitons offrir ce service à nos adhérents, en adoptant une démarche qualitative mais pas trop restrictive. »

L’association s’est constituée le 5 octobre, au Sommet de l’élevage. Ses membres la considèrent comme la nouvelle association française de la race, en remplacement du Club Angus France. Elle s’organise en six régions géographiques, dont les coordonnées des responsables sont renseignées sur son site internet.

Valérie Scarlakens