« Rien n’autorise les amalgames qui ont été faits par ceux qui prétendent défendre la cause animale, a déclaré Stéphane Travert le 1er octobre 2018 lors de l’émission Audition publique, sur LCP-Public Sénat en partenariat avec l’AFP et Le Figaro. Rien ne les autorise à mélanger la Shoah et les actes qui sont perpétrés devant des boucheries ou devant un abattoir. »

Un débat qui doit être « apaisé »

« C’est un débat de société, mais ce débat, il peut être mené de façon apaisée, pas de la manière dont ils veulent le porter à travers des actes de violence », a insisté le ministre. Vendredi, Interbev et Inaporc ont demandé à Emmanuel Macron d’« enrayer immédiatement » les « violences sectaires qui ne peuvent qu’aboutir à une guerre civile », après, notamment, l’incendie d’un abattoir dans l’Ain.

« Les bouchers se sentent aujourd’hui en difficulté, bien évidemment, et nous devons les protéger », a insisté le ministre de l’Agriculture en évoquant « une vigilance accrue qui est apportée par les services de sécurité autour des magasins. » Stéphane Travert a ainsi rappelé que la profession avait été reçue en juillet par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.

Attendu jeudi à Cournon (Puy-de-Dôme) dans le cadre du Sommet de l’élevage, sur lequel plane des menaces de « blocage » de la part de militants, Stéphane Travert a rappelé que « l’an dernier, ils étaient déjà là » mais que « le salon, s’était très bien passé ».

AFP